Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des moussaillons, garçons lâchés en mer,
Qui aident, indolents compagnons de voyage,
Le navire à glisser sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils allongés sur les planches,
Que ces jeunes commis, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs petite culottes blanches
Comme de grossiers chiffons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur lésé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid!
L’un agace sa bouche avec un amuse-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme à violer!
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

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Réveillon hétéro

J’ai passé un réveillon charmant, drôle, dansant et finalement pleins de considérations tardives sur la vie, la mort, l’année qui commence ses espoirs, la peur que les espoirs qu’on y met soient vains et. Mélancolie matinale bien agréable à laquelle je participe à l’aide de Champagne mais hélas venu le moment de se coucher : aucun gay en vue pas même un hétéro que ça ne dérangerait pas de se faire tripoter par un garçon. Rien. C’est toujours difficile de se coucher dans ses conditions un soir de fête où l’on est nécessairement excité. Dur d’avoir un corps en grosse demande quand on sait que rien n’est fait pour vous. Pas de distributeurs de mec installé dans la soirée et difficile de sortir une nuit de Saint-Sylvestre pour une rencontre rapide. Un peu triste. Je préfère le jour.

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Envie de s…

J’ai envie de s… une b… J’ai envie de s… une b…
Atroce sentiment d’avoir la bouche vide.
Besoin d’une glace.
Besoin d’été.

Mais je reste prude encore cet hiver.
J’allume pour ne rien faire.

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Plus on devient adulte…

Plus l’on devient adulte et plus ces réunions familiales de fin d’années virent au cauchemar. Ce que l’on pouvait supporter quand on se trouvait encore sous le joug parental est devenu un supplice de Tantale dont on sait, heureusement, qu’il va bientôt se terminer. Déjà : quand on est un ancien provincial on ne peut que déprimer en retrouvant la ville qui a accueilli notre adolescence. Ici? Cela? Cette ville réduite, minuscule, endormie sous le froid? C’est pénible de voir que ces lieux désolés et vraiment non-magiques ont, à un moment donné, peut-être voulu nous dire quelque chose. Vive la capitale.
Elle est encore trop petite, je préfère les gros calibres, mais il va falloir s’en contenter pour le moment. Qui vivra verra. En tous les cas, j’ai l’impression en ce moment d’être ces peluches dans les fêtes foraines, dans leur aquarium, qui attendent que la pince fasse semblant de les sortir de là pour être gagnées. Emprisonné. Pas même un corps contre lequel se réchauffer (impossible d’envisager cela dans la maison familiale), aucune drogue en vue : RIEN.
Je sens que je vais revenir avec les reins solides.

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Autour de mon doigt

Les garçons portent des vêtements.
Ma main rentre dans son jean.
Ma main touche ses dessous.
Et le sent durcir.

Les garçons portent des casquettes.
Ma main l’ôte et passe dans ses cheveux.
Descend sur l’épaule et rentre dans le col.

Il a une érection.
J’ai une érection.
Nous ne faisons rien d’autre que de nous caresser l’un contre l’autre. Parfois, à certains moments, je l’attire par le col et je colle son corps contre le mien. Il fait froid. Ni l’un ni l’autre n’avons envie d’enlever nos vêtements. Seules nos mains les explorent et découvrent, sous le tissu, des formes qui se gonflent, s’allongent, prennent de l’ampleur.

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Poésie britannique = tisane pour la nuit.

LINES WRITTEN IN DEJECTION

by: W. B. Yeats (1865-1939)

WHEN have I last looked on
The round green eyes and the long wavering bodies
Of the dark leopards of the moon?
All the wild witches, those most notable ladies,
For all their broom-sticks and their tears,
Their angry tears, are gone.
The holy centaurs of the hills are vanished;
I have nothing but the embittered sun;
Banished heroic mother moon and vanished,
And now that I have come to fifty years
I must endure the timid sun.

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Quoi de plus sexy qu’un geek? Rien.

Oui, je découvre Twitter, oui je découvre le monde des blogs. Il n’est jamais trop tard, il n’est jamais, jamais trop tard. Mais bon un peu quand même. Je constate, sans aucun jugement, que dans ces espaces les gens se nourrissent de la culture contenue dans ces espaces même s’il est délivrée par la matrice. Je veux dire par là que la pop culture est présente partout, que l’on ne va pas nécessairement chercher le topic rare et précieux mais plutôt celui dont tout le monde parle ou celui dont on croit qu’il est neuf alors que les Etats-unis ou l’Angleterre en ont déjà fait tout un plat. Un peu comme si maintenant je me mettais à parler du corps de The situation de Jersey Shore alors que… merde c’est déjà arrivé en France : http://www.mtv.fr/emissions/bienvenue-a-jersey-shore

En réalité, je ne savais pas que Twitter était à ce point envahi par les GG (GayGeeks) et franchement, qu’y a t’il de plus sexy qu’un GayGeek? Rien. Peut-être un bébé Koala qui tête à la limite. Ou un geek qui suce tout en parlant de Battlestar Galactica. Je crois que c’est ce qu’il y a de plus sexy au monde.

J’avoue, je suis un chien en chasse. Les gays sont vraiment des porcs et je pense que les geeks avec leur façon particulière de croire qu’ils mènent une vie stérile quand ils dominent le monde, les geeks, quand ils aiment passionnément la bite sont juste les pires.
Et c’est ce que je veux.

Plutôt qu’un film porno en fond, je donnerais tout pour un geek qui me fasse découvrir la série qu’il faut. Il y en a trop pour réveiller mon esprit et puis, oui, je suis profondément XIXème siècle.

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HOTLINE

Parfois quand dans le soir, je vois de ma fenêtre
Passer ces inconnus qui marchent sous la pluie
Je me dis que l’un d’eux sans le vouloir peut-être
frappera à ma porte pour essayer mes mains.

Demain.

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Un humour basique mais opératoire.

Je pense qu’il va me falloir introduire doucement un peu de légèreté et d’humour dans mes posts et aussi que je parle de choses qui pourraient intéresser le plus grand nombre (enfin, surtout les beaux garçons intelligents). Mais quoi? Ceux-ci, s’ils se reconnaissent (et si c’est le cas c’est au moins qu’ils sont intelligents) n’ont qu’à se manifester pour me soumettre… des idées, des suggestions. Des invitations…

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Le monde enfoui

C’est une dure réalité mais je n’ai jamais fait usage jusqu’à présent des nouveaux médias pour raconter ma vie. Je consignais tous dans mes carnets, avec parfois un luxe de détails qui ne pouvaient être réservés qu’à un seul lecteur : moi-même. A vrai dire, je ne voyais pas du tout l’intérêt de créer un blog. Mais il suffit de peu de chose pour changer totalement de vision et de voir de la matière là où l’on se trouvait aspiré par le vide. Un rêve, un sentiment d’urgence, la volonté de passer à autre chose. Je ne sais pas du tout où je m’aventure, je suppose qu’avec ma méconnaissance totale des codes et des coutumes des blogs et assimilés, je vais sans doute passer pour ce jeune garçon vierge de province qui débarque tout à coup dans un club hard au milieu duquel se trouve un sling en service… Tant pis. Tout ce que j’espère, c’est faire le plus de câlins possible du moment qu’ils soient softs enfin assez softs. Des caresses, des caresses, des caresses. Dit comme ça, j’ai un peu l’air de vouloir devenir un chien mais non : ma main sur une peau douce (ou pas), mes lèvres qui s’entrouvrent pour y mettre quelque chose… mais quoi?

William

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